L’herbe à puce de Rydberg

par Louise Racine

Toxicodendron radicans var. rydbergii

 

Gardez toujours un œil attentif au sol lors de vos excursions le long des sentiers. L’herbe à puce est une plante ligneuse vivace qui est présente dans le parc. Elle prend deux formes: buissonnante et grimpante. Il est important d’apprendre à la reconnaître et de l’éviter en toutes saisons.

Ses feuilles lustrées se composent de trois folioles rassemblées à l’extrémité d’un long pétiole. Les folioles sont rattachées au pétiole par des pétiolules et celui de la foliole centrale est toujours plus long que celui des deux autres. Les folioles ont généralement une forme ovale avec un sommet terminé en pointe. Au printemps, les feuilles sont rougeâtres puis elles deviennent vert foncé en été, et jaunâtres à l’automne. En été, elle produit des grappes de petites fleurs qui se transforment, en septembre, en fruits blanchâtres de la taille d’un petit pois et persistent l’hiver. Cette plante indigène est présente à l’orée de la forêt, les talus d’éboulis et en bordure des sentiers.

L’urushiol est la substance allergène présente dans toutes les parties de la plante, sauf dans le pollen. De nature huileuse, il adhère aux outils et aux vêtements. Il conserve sa toxicité pendant quelques semaines. Les personnes n’ont pas toutes le même degré de sensibilité, mais la plupart des personnes y sont sensibles. Les symptômes apparaissent de 24 à 48 heures après le contact. En général, les enfants sont plus sensibles que les adultes. En cas de contact, lavez toutes les régions exposées à l’eau froide. Puis, pour calmer la démangeaison, appliquez de l’eau fraîche avec du bicarbonate de soude ou de la lotion Calamine.

Feuille composée de trois folioles

Photo : Diane Barriault

Photo : Carole Beauchesne

Photo : Richard Pelletier