L’ortie élevée

par Louise Racine

Urtica dioica subsp. gracilis

L’ortie élevée, une espèce indigène, est une plante herbacée vigoureuse et vivace de longue durée. Elle peut atteindre plus d’un mètre de hauteur. Les feuilles, opposées, dentées et velues sur les deux faces, sont d’un beau vert. Les tiges et les feuilles sont couvertes de poils urticants. Les fleurs sont petites, verdâtres et disposées en grappes pendantes à l’aisselle des feuilles, dans la partie supérieure de la tige pour les femelles, et sous forme de chatons pour les mâles. La pollinisation se fait par le vent et la floraison est estivale. La croissance de longs rhizomes permet à l’ortie de se propager rapidement. Le fruit est un akène rempli de minuscules graines brun foncé. Dans le Parc-des-Falaises, on la trouve dans les milieux ouverts, surtout les talus d’éboulis.

Le terme Urtica vient du latin uro qui signifie « je brûle », allusion à ses poils urticants dont le contact est très irritant à cause de l’acide formique qu’ils contiennent. Les trichomes se trouvent sur la face supérieure des feuilles. Malgré sa toxicité, les premières nations utilisaient la sous-espèce indigène contre les rhumatismes, les douleurs d’estomac, la paralysie et les fièvres ainsi que comme tonique général, et pour faciliter ou provoquer l’accouchement.

Une autre sous-espèce (Urtica dioica subsp dioica), introduite, est utilisée en agriculture, en alimentation, en cosmétique, en teinturerie, dans l’industrie du textile et à des fins médicinales

Photo : Richard Pelletier

Inflorescences à l’aisselle des feuilles

Photo : Richard Pelletier

Photo : Richard Pelletier

Photo : Richard Pelletier

Photo : Richard Pelletier