par Diane Barriault
Fraxinus pennsylvanica
Tout comme celles du frêne blanc, les feuilles du frêne rouge comptent généralement sept folioles. Cependant, leur pétiole est pubescent et les folioles sont courtement pétiolulées. Ces différences sont toutefois subtiles et l’identification précise requiert une certaine expérience. On le nomme frêne rouge à cause de la couleur foncée du centre de son bois.
Le frêne rouge préfère les milieux forestiers jeunes et ouverts, et peut supporter plusieurs semaines d’inondation durant sa période de dormance. Sa croissance est rapide et ses branches secondaires prennent parfois une forme sinueuse : d’abord ascendantes, elles se courbent vers le sol pour remonter à leurs extrémités.
Il faut être patient pour voir apparaître ses feuilles au printemps : il est un des derniers. Il est aussi un des premiers à les perdre à l’automne, et il les perd non pas une foliole à la fois, mais bien une feuille entière à la fois. Les individus femelles sont les premiers à se défolier, laissant sur l’arbre les fruits, des samares allongées qui serviront de nourriture à certains oiseaux durant l’hiver.