Le panais sauvage

par Louise Racine

Pastinaca sativa

C’est une plante moins connue que l’herbe à puce bien qu’elle soit aussi redoutable. Elle proviendrait de la région méditerranéenne comme beaucoup d’autres mauvaises herbes du Québec. Le panais sauvage est une plante cultivée et naturalisée. Le contact avec les feuilles, les tiges ou les racines peut provoquer une photodermatite du même type que celle provoquée par celle de la berce du Caucase. Les furocoumarines contenues dans la sève doivent être activées par le soleil pour provoquer cette réaction. Les rougeurs apparaissent en moins de 24 heures après le contact de la plante et l’exposition au soleil.

Dans les cas bénins, l’épiderme atteint rougit comme sous l’effet d’un coup de soleil. Dans les cas plus sévères, les rougeurs sont douloureuses et accompagnées de grosses cloques. Contrairement aux lésions causées par l’herbe à puce, celles causées par le panais sauvage ne s’étendent pas. Cependant, elles peuvent laisser des cicatrices permanentes.

Le panais sauvage est une plante à port dressé, dotée de tiges creuses et portant des fleurs jaunes en ombelles irrégulières, un feuillage vert pâle brillant assez souple et de petites gaines à la base des pétioles. Il peut mesurer jusqu’à 1,5 m de hauteur. Il fleurit en juillet et en août. Le panais sauvage est une plante de champs en friche et de bordure des routes. C’est une plante prolifique, difficile à contrôler.

Photo: Diane Barriault

Tige canellée

Photo: Diane Barriault

Racines à forte odeur de panais

Photo: Diane Barriault