Le sumac vinaigrier

par Diane Barriault

Rhus typhina

Le sumac vinaigrier est un arbuste qui nous est familier. On le reconnait à ses feuilles composées de 11 à 31 folioles, à sa jeune écorce pubescente, très douce au toucher, et à ses fruits recouverts de poils rougeâtres et regroupés en cônes denses persistant l’hiver. Ses fleurs vertes, visibles en juin ou juillet sont une source importante de nectar et de pollen pour les abeilles. Très envahissant par ses nombreux rhizomes, il s’implante rapidement dans les terrains négligés et ouverts où il forme des colonies denses. De croissance très rapide, il peut atteindre plus de 5 mètres. Son tronc court se ramifie plusieurs fois en branches ascendantes. Son port très étalé est souvent presque aussi large que haut. Les feuilles sont portées seulement sur les nouveaux rameaux et leurs couleurs automnales rivalisent avec celles des érables rouges.

Le sumac vinaigrier appartient à la famille des Anacardiacées, d’origine tropicale. Il conserve de cette famille l’incapacité à lignifier sa pousse annuelle, c’est pourquoi certaines extrémités de ses branches meurent durant l’hiver. Proche parent de l’herbe à puce (Toxicodendron radicans), il n’en possède cependant pas la toxicité.

Feuilles composées et fruits rouges en grappes denses

Photo : Diane Barriault

Fleurs verdâtres regroupées en une inflorescence conique

Photo : Diane Barriault

Détail d’une grappe de fruits

Photo : Diane Barriault

Coloration automnale

Photo : Diane Barriault